Lobbying, lois liberticides, menaces, procès, systèmes de protections: Aucune des mesures qu'on pu prendre les industriels de la culture n'ont pu empêcher le piratage.
Au-cune.

Il est assez incroyable qu'ils ne s'en soient pas encore rendu compte.

Et le pire, c'est que toute ces actions leur sont particulièrement néfastes: Non seulement ils font passablement chier leurs clients légaux, mais ils sont en train de pousser tous les utilisateurs de P2P vers des P2P anonymes ou privés (aussi appelés "Darknets").


Illustration: La dernière version Freenet vient de sortir.

Oh, ce n'est encore qu'une version de test (dite "alpha"), mais elle existe.
C'est un logiciel de P2P qui permet d'être totalement anonyme, aussi bien pour celui qui publie que pour celui qui consulte.
Et avec ce système, votre fournisseur d'accès n'a même aucun moyen de savoir ce que vous téléchargez ou partagez.
Pire que ça: De par sa conception, il est impossible de supprimer ou censurer un fichier du réseau (stockage réparti).

Cette version 0.7 de Freenet permet de partager des fichiers un nombre limités de personnes (vos amis par exemple). Les futures versions de Freenet devraient permettre l'utilisation simultannée P2P privé / P2P publique.


Avec des logiciels comme Freenet et GNUNet, les industriels de la culture n'auront plus aucun moyen d'identifier qui distribue ou qui télécharge. Ils n'auront même plus la possibilité d'empêcher la distribution d'un fichier.


Et ils ne se rendent pas compte qu'ils sont en train de propulser tout le monde là dedans à grand renfort de coups de pieds au cul.