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Pour notre sécurité ? Mon cul !

Mardi 25 septembre 2007

Nos gouvernements veulent nous protéger contre les méchants terroristes, disent-ils.
Ils construisent des tonnes de bases de données pour traquer et surveiller la population, pour notre bien, disent-ils.

Et dès qu'on objecte, on se fait presque accuser de criminel, ou accuser de complicité avec les criminels.

Encore une fois, je répète que ces bases seront abusées, par les gouvernements, les entreprises et par les individus, et qu'elles sont donc un danger pour la liberté plus qu'un gain.

S'il fallait encore un exemple, en voici un: Un quadragénère travaillant pour le gouvernement a utilisé la base de données de Homeland Security (agence américaine de "surveillance") pour traquer les déplacements d'une femme avec qui il avait rompu. Il a également menacé de mort sa famille.

Et ça durait depuis 5 ans.

Vous me dites que si je n'ai rien à me reprocher, je devrais accepter de me laisser ficher ?

Que se passera-t-il le jour où quelqu'un utilisera toutes ces informations sur moi pour me harceler ?
Que se passera-t-il le jour où une entreprise utilisera ces informations pour faire pression sur moi ?
Que se passera-t-il le jour où je ne serai plus dans les limites "acceptables" du gouvernement ?

Ce n'est pas que j'ai à craindre le gouvernement de mon pays. C'est juste que je n'ai pas à leur accorder une confiance aveugle.
Comme le fait remarquer Philip Zimmerman, historiquement les gouvernements ont tué bien plus de monde que les criminels.

Ces bases de données leur donnent bien plus de pouvoir qu'il n'est nécessaire.


PS: Il est toujours bon de lire cet ancien article de Philip Zimmerman qui explique ce qui l'a amené à créer le logiciel PGP.


Mise à jour 18 janvier 2008: Encore un exemple ? Un agent du gouvernement américain vendait des informations (issues de bases de données gouvernementales) concernant ses concitoyens.

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