Unity est un moteur de jeu 3D extrêmement populaire, en particulier chez les développeurs de jeux indépendants (les petits studios). Il facilite la création de jeux en 3D (et aussi en 2D).
Sauf que Unity vient de changer sa licence et ses tarifs, et cela va être une catastrophe pour tout une catégories de studios de jeux : Un paiement au nombre d'exemplaires du jeu installés.

Qui des gens qui achète 1 exemplaire du jeu mais le téléchargent plusieurs fois ? Quid des GamePass ? Quid des exemplaires piratés des jeux ? Les studios vont devoir payer aussi pour ceux-là ? Et si le développeur décider de cesser de vendre son jeu, devra-t-il continuer à payer pour les installations jusqu'à la fin de ses jours ?
On ignore également si cette comission est rétro-active ou non.
Trop de flou, trop de questions, trop de problèmes en perspective. Et surtout beaucoup trop d'argent pour les petits studios.
(Et accessoirement, cela veut dire plus de télémétrie pour les joueurs.)
Cela déplait fortement à toute la communauté des développeurs.

Complément : https://www.gamedeveloper.com/business/the-death-of-unity

Complément : Des alternatives à Unity : https://www.gamingonlinux.com/2023/09/heres-some-alternatives-to-the-unity-game-engine/

EDIT: trop classe : le patron de Unity a revendu ses actions avant la mauvaise annonce : https://finance.yahoo.com/news/unity-software-incs-president-ceo-050515124.html

EDIT : Article en français avec la réaction de certains studios : https://www.rtbf.be/article/unity-ces-jeux-video-qui-vont-peut-etre-disparaitre-11255890

☹️ Et là je le dis qu'avoir une version offline (ou "piratée") des jeux est indispensable si on veut encore pour y jouer dans quelques années.
Ce qui ne réglera pas le problème des studios qui jettent l'éponge, mais au moins on ne perd pas nos jeux.
(Steam c'est bien, mais c'est le Netflix des jeux: quand un studio ou un éditeur se barre, ses jeux se barrent avec).

🏴‍☠️ Piratagez les jeux !      ("Piratager"=Pirater+partager)

Shitstorm pour Unity : https://www.gamingonlinux.com/2023/09/unity-announced-big-changes-following-the-hated-runtime-fee/

Profits des entreprises ⬆️
Dividendes versées aux actionnaires ⬆️
Inflation ⬆️
Salaires ➡️
Du coup : Pauvreté ⬆️

Le gouvernement : Rien.
Les médias : « Oh regardez là, un musulman ! »
Ah non pardon, y'a BFMTV qui en a parlé. Ils ont parlé d'un « tsunami de déconsommation ».  Tout, ils feront tout pour éviter les termes "pauvreté" ou "violences policières".

Quand t'arrives bien bien trop tard sur un marché déjà mort, et qui était inutile avant même de débuter.
Encore de l'argent bien dépensé, ça, hein.
Combien de temps avant que ça s'écroule (puisque évidemment ça ne va intéresser personne) ?

« Toutes les données relatives aux NFT sont conservées dans des serveurs propres au groupe La Poste. »
Ils inventent la blockchain centralisée. Donc avec strictement aucun intérêt à utiliser la blockchain.

(via https://mamot.fr/@redfrog/110928572555109218)

Quand la liberté d'expression est contrainte par la dépendance économique.

On va le répétéer : ChatGPT et les autres I.A., c'est pas magique. Il y a des armées de travailleurs sous-payés qui passent leur temps, H24, à corriger l'I.A. pour éviter qu'elle dise trop de conneries ou trop d'horreurs.
C'est pas une technologie hi-tech magique : C'est ENCORE une technologie de la Silicon Valley qui marche grâce à l'exploitation de gens sous-payés et traités comme de la merde.
Comme Uber, comme Uber Eat, comme Amazon, comme la modération de tous les GAFAM (Facebook, Instagram, Twitter, TikTok...).

« La SNCF propose désormais de payer ses billets de train en trois fois »
Le Gorafi ➡️ La réalité very quick.

PS : https://mamot.fr/@ticoli/110872923932260528
C'est 14,4 %, le paiement en 3 fois. Ouais, pas cool. Ça coûte cher d'être pauvre:
« "Everybody be cool, this is a robbery!".

On peut payer en 3x via Alma sur SNCF connect.
Je viens de tester de bout en bout sans valider le paiement.
Et oh surprise, le TAEG/TEG n'est jamais affiché.
Je viens de le calculer: 14.4%

fintech mes couilles. escrotech serait plus correct. »

« Alors que les entreprises technologiques s'empressent de décrocher de lucratifs contrats avec l'Arabie saoudite, les défenseurs des droits de l'homme craignent que les autorités saoudiennes n'utilisent les vastes réserves d'informations numériques stockées dans le royaume pour intensifier la persécution des dissidents. »

Je ne suis aucunement surpris. Microsoft a *déjà* collaboré avec des dictatures afin d'obtenir des marchés juteux. On sait par exemple que Microsoft a collaboré avec la dictature tunisienne en échange de l'exclusivité du marché du logiciel dans toutes les administrations du pays, en échange de 2 choses : 1) l'insertion du certificat de la dictature dans Windows via WindowsUpdate (ce qui a permis d'espionner les dissidents sans lever d'alerte dans Internet Explorer), 2) Microsoft a *formé* la cyperpolice de la dictature.

Donc voir Microsoft qui joue des coudes pour être aux petits oignons avec cette dictature, ce n'est pas surprenant.

Le vilain petit secret de la Silicon Valley (comme l'avait déjà relevé Ploum : https://ploum.net/2023-06-15-merdification.html).
Voilà le scénario classique :

1) Des fondateurs créent une start up avec un nouveau modèle économique ou un nouveau service. Un modèle économique qui n'a absolument pas besoin d'être rentable : Il doit juste proposer un service plus pratique ou moins cher que les concurrents, quitte à pratiquer des prix absurdement bas ou fournir un service top niveau même si très couteux pour la startup.
2) Les investisseurs (VC: Venture Capitalists) injectent des millions de dollars dedans pour développer le concept. L'entreprise n'est toujours pas rentable, mais elle parvient à tenir un bon moment grâce à ces millions injectés.
3) En pratiquant des prix très bas, elle tue la concurrence (pensez: Uber, Amazon) et domine le marché. Les utilisateurs adorent parce que c'est pratique/moins cher. À ce moment-là, elle continue à perdre de l'argent, et très vite.
4) Comme elle domine le marché et qu'elle acquiert une énorme notoriété (les utilisateurs l'adorent), elle peut entrer en bourse ou être revendue.

Et là :
- les fondateurs touchent le jackpot et se barrent.
- les investisseurs récupèrent leur investissement lors de l'entrée en bourse.

À ce point, la société n'est toujours pas rentable, mais cela n'a aucune importance: Pour les fondateurs l'important était de la revendre vite avant que ça s'écroule. Les VC ont touché le jackpot aussi. Les consommateurs sont toujours contents du service qui tourne à fonds perdus.

Et puis à un moment, ceux qui ont racheté se rendent compte que la société perd de l'argent vitesse grand V et tentent de stopper l'hémorragie. Ils commencent donc à restreindre, rendre payant ou plus cher, ou injecter plus de publicité. (Pensez: Twitter, YouTube). Survient alors la #merdification du service.

Ce scénario se répète encore et encore, et il est globalement nuisible à l'économie. Et le problème levé par l'article est que cette pratique est totalement légale. Il est quasi-impossible, avec les standards actuels, de faire condamner les pratiques de ces startups.

EDIT: Article en français chez NextInpact : https://www.nextinpact.com/article/72129/quand-couple-start-up-capital-risque-adopte-pratiques-predatrices

Ben moralité: Ça m'incite beaucoup plus à acheter chez LDLC que chez Amazon.
(PS: J'ai déjà acheté mon Asus TUFA15 chez eux.)
Bravo !

Hahaha c'est absolument magnifique : L'industrie de la publicité en ligne (vous savez, celle qui vous pourrit les pages webs de publicités et de trackers) est en train de se faire pourrir massivement. De petits malins utilisent des I.A. pour générer des sites web complets, mais contenant bien sûr des articles de piètre qualité, dans le but de gagner de l'argent. Et ça marche : Google affiche donc des publicités sur ces sites, et facture les annonceurs. Qui bien entendu ne sont absolument pas contents de payer pour apparaître sur ces sites foireux.
D'après une étude récente, 21% des affichages publicitaires se font sur ces sites conçus par I.A., gaspillant ainsi 13 milliards de dollars par an pour les annonceurs.

Les "content-farms" ne sont pas nouvelles: Ces sites bidons sont utilisés depuis de nombreuses années pour gagner de l'argent en produisant un contenu de très faible qualité. La nouveauté est qu'avec l'I.A. la production de ces sites s'est industrialisée, jusqu'aux profils des éditeurs, photo de profil comprise.

Derrière la magie des I.A., ChatGPT et assistants numériques, il y a un travail humain absolument massif, terriblement ennuyeux et largement sous-payé. Un travail énorme de classification de données pour corriger les I.A. L'intelligence "artificielle" dépend MASSIVEMENT et continuellement du travail des humains, et ne fonctionnerait tout simplement pas sans eux.
Cet article lève un peu le voile sur toutes les tâches qu'on demande d'accomplir à ces travailleurs, et cette industrie de la classification qui veut rester discrète malgré les milliards qu'elle brasse.

« Les proprio de restaurants qui découvrent l'offre et la demande.  »
(via https://lehollandaisvolant.net/?id=20230610105250)

Les impôts, les cotisations, c'est pour les pauvres.

C'est fou cette obession du gouvernement pour la fraude sociale.

Pourquoi c'est devenu le bordel à la SNCF.

Imaginez, vous avez payez très cher pour un logiciel, et l'éditeur vous menace de vous faire un procès si vous continuez à utiliser les anciennes versions.

Rappel : Les GAFAM utilisent de la main-d'oeuvre sous-payée pour modérer leur plateforme.

Donc c'est encore une startup qui a lancé un truc pour faire beaucoup de bruit, mais qui n'est pas rentable à terme. ChatGPT perd de l'argent à grande vitesse : 700 000 dollars PAR JOUR.

« Comment un mégaévènement sportif aussi lucratif pour ses organisateurs et ses sponsors peut-il reposer sur tant de bénévoles et de service civiques ? Rémunérer au SMIC horaire toutes ces personnes reviendrait pourtant à moins de 1 % du budget total des JOP (évalué actuellement à 8 milliards d’euros). Que ce soit clair : les missions des bénévoles pendant l’évènement sont du travail. Mais derrière, c’est le Comité international olympique (le CIO, l’organisation qui détient la marque JOP), les sponsors (Airbnb, Carrefour, Coca-Cola...) et les entreprises du BTP, de l’immobilier et des technologies sécuritaires, qui tirent profit de ce méga évènement.  »

140 fucking MILLIARDS d'euros de fraude fiscale des banques.
Mais il paraît que le problème, c'est le RSA de Madame Michu.
J'ai juste envie de distribuer des coups de pelle.
Voir aussi : https://www.leparisien.fr/economie/soupcons-de-fraude-fiscale-plusieurs-banques-francaises-perquisitionnees-28-03-2023-XFOBOU577ZDJVDXXOW7TIJIKNA.php

Ouch. Pas surprenant vu le nombre de prestas qu'ils ont dans toutes les grosses boîtes, mais ouch quand même.

Pendant ce temps là, en Espagne...